En collaboration avec le musée du papier peint de Rixheim (F) et des oeuvres de Hugo Brülhart, Vincent Kohler , Isabelle Krieg, Ursula Palla, Kimsooja, Gerda Steiner & Jörg Lenzlinger et des vidéos de représentations théâtrales de nos enfants
Accueil : Evelyne Tissot, administratrice
Introduction : Esther Maria Jungo, commissaire d’exposition
Grand buffet : Primula Bosshard avec les plantes du jardin du Château
conçu par et en collaboration a vec Christiane Hamacher & Isabel Moesch
Cette exposition a été possible grâce au Musée du papier peint de
Rixheim (France), qui a généreusement mis à notre disposition sa collection.
L’exposition est consacrée au royaume des enfants dans le contexte de l’univers de la nature. Au 19 e siècle, la perception des premières années de vie connaît une évolution vers une nouvelle «culture de sentiment». Une bourgeoisie enrichie soigne la santé et l’éducation de l’enfant. Celui-ci obtient, dans les demeures bourgeoises, une pièce qui lui est propre. Les décorateurs commencent à fournir meubles et décors qui conjuguent éducation et plaisir pour nourrir l’imagination de l’enfant. À partir de l’instauration de l’école obligatoire, dans le dernier quart du 19e siècle, les enfants des milieux populaires ont la chance d’a voir une éducation. Toutefois, dans les milieux ouvriers et paysans, les parents et les enfants sont assez souvent entassés dans une ou deux pièces avec peu d’intimité. Dès le 1er tiers du 20e siècle, la chambre d’enfant s’installe, au fur et à mesure, dans tous les milieux de notre société.
Aujourdhui dans notre ère de globalisation, des milliers d’êtres humains sont en mouvement, sans abri, sans maison, sans chambre individuelle. La migration atteint un point culminant qui s’apparente à celle de la 2e guerre mondiale.
L’exposition présente un choix de papiers peints de chambre d’enfant du 18e au 20e siècle provenant du Musée du papier peint de Rixheim. On peut aussi découvrir des inter ventions d’artistes contemporains sur le thème de la nature, de l’a venture, de l’intimité, de l’esprit enfantin et ludique que nous portons tous en nous. Elle implique aussi notre réalité contemporaine avec un focus important sur la migration globale.
